L’objectif de l’atelier 3 est d’aboutir à une synthèse sur la problématique des interactions hommes – milieux au Chasséen. Cela implique : |
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d’une part, de tenter de restituer le paysage et de mesurer l’impact de l’anthropisation, | |
d’autre part, de mieux caractériser les différentes formes d’occupation humaine. | |
Cela passe par : | |
Une mise à plat de toutes les données disponibles, leur examen critique et le croisement des différentes disciplines | |
Une approche multiscalaire (du zoom sur une structure à la synthèse régionale en passant par le site ou le territoire de mobilité d’une communauté) | |
Une meilleure maîtrise des temporalités et des chronologies | |
Cette mission a pour objectif de proposer une vision systémique de la gestion du milieu naturel et de comprendre comment s’articulent cultures, élevage, cueillette, chasse et exploitation de la forêt. Il s'agit : | |
de comprendre le lien entre la diversité des pratiques artisanales et agropastorales et la disparité des paysages perçus par les analyses paléoenvironnementales | |
et de distinguer ce qui, dans l’évolution du milieu, est imputable aux pratiques humaines (contextes socioculturel/économique) de ce qui est lié à des processus naturels. | |
Cette mission se propose : | |
de faire un bilan des données archéozoologiques et carpologiques afin de mieux caractériser les régimes alimentaires à l’échelle interrégionale et de mesurer leur variabilité, en tenant compte de la périodisation interne du Chasséen | |
de susciter des croisements entre les approches isotopiques (menées sur les ossements humains), archéozoologiques et archéobotaniques | |
d’évaluer le potentiel informatif des récipients chasséens via l’analyse des traces et des résidus d’utilisation, afin de préparer les recherches à venir | |
de croiser les données archéobiologiques, isotopiques, archéochimiques avec celles de la culture matérielle: macro-outillage, tracéologie etc… | |
Au travers d’une approche pluridisciplinaire, l’objectif de cette mission est : | |
de mieux cerner le statut des sites : en menant une analyse critique des données sur les formes d’habitat et en étudiant les rythmes et les durées de fréquentation, en particulier des grands habitats ceinturés vs. les sites périphériques ouverts qui semblent souvent de moindre ampleur. Il s’agit aussi de tenter de définir les sites au regard des systèmes agro-pastoraux qui les caractérisent. | |
discuter des questions de territorialité et de systèmes de mobilité à travers des études de géographie spatiale (cartes d’intervisibilité des grands sites ceinturés par exemple) et des études des réseaux de diffusion des matériaux. | |
Cette mission doit permettre une meilleure compréhension des pratiques sociales qui sont sous-jacentes au fait funéraire : | |
Grâce à un bilan interrégional de l’état sanitaire des populations chasséennes (âge au décès, sexe, paléopathologies) ; | |
Grâce à une définition plus précise des différentes pratiques sépulcrales/mortuaires (modes de dépôt, architectures funéraires, viatique, genre…) et de leur évolution tout au long du Chasséen. | |
Cette mission est centrée sur la confrontation entre la périodisation interne du Chasséen (issue de l’atelier 2), les données paléo-environnementales et celles concernant les statuts des sites et les réseaux de diffusion, en vue d’élaborer des modèles d’occupation et d’exploitation de l’espace. |